L’année 2008 démarre tambour battant pour nos jeunes. Cela devient désormais incontournable, chaque vacance scolaire offre à nos catégories poussins et benjamins l’occasion de vaincre leur addiction au basket. L’équipe technique du club comme à son habitude leur a donc concocté deux journées de 5 heures de fondamentaux individuels. On pourrait penser que le jeu et les matchs sont l’unique finalité des jeunes de cet age : il n’en est rien à l’US Issoire. Le nombre d’assidus à ces rendez-vous et les effectifs s’accroît sans cesse. Cela prouve qu’ils ont avant tout un réel désir de progresser et que cela passe inévitablement par un travail long et fastidieux et que le jeu ; ils le savent ; c’est la récompense du travail fourni. Bravo donc aux éducateurs qui ont bien fait passer le message dans leurs rangs. On ne peut jouer au basket et prendre du plaisir que si l’on a acquis certaines bases, et cela s’effectue par la rigueur , l’écoute et l’envie de bien faire. La journée du 3 janvier était réservée aux poussins –poussines mais était aussi ouverte aux mini-poussins aptes physiquement et mentalement de longs enchaînements de fondamentaux, de jeu rapide, de travail spécifique, et de tirs en course et de plain pied. La délivrance est arrivée sur les coups de 15h30 ou les jeux ont pris la place du travail fastidieux. Nos 23 pensionnaires ont tenu bon et ont montré une réelle envie de progresser, en serrant les dents parfois. Il est à noter que cette journée a été couverte par nos jeunes cadres que sont Lucie, Mathieu, Claire et Maéva et que les entraîneurs plus expérimentés (Laurent, Cathy, Gérard) n’étaient là que pour lancer les exercices et pour superviser le bon déroulement de la journée.

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Re belote le vendredi 4 avec la journée benjamins- benjamines. 18 participants dont 7 provenant de Brioude . Si nos benjamins sont friands de ces journées là ce n’est pas le cas de nos filles qui ne sont visiblement pas convaincues des bienfaits du travail intensif. Heureusement qu’Hélène et Tom (on va les marier ceux-la) ont doublé, et que les gens de Brioude ont renouvelé l’expérience des vacances de toussaint, sinon ce stage n’aurait plus eu de raison d’être. Mais la motivation était là. Les exigences des entraîneurs aussi. Résultat : 5 abandons en cours de route pour des bobos divers. Les pauvres blessés n’ont malheureusement pas pu participer au match de clôture. Il faut dire que le programme était chargé. Tir, démarquages, un contre un et deux contre deux, voilà le contenu de ces 5 heures de basket.

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Si l’on avait à faire un bilan de ces 2 journées, il faudrait je pense ré expliquer le bien fondé de journées certes longues mais où le travail intensif fait émerger les évidents progrès. Et même plus ; il faudrait effectuer ces stages sur 3 jours minimum ce qui ferait 15 heures d’entraînement c’est à dire l’équivalent de 2 mois d’entraînement. La réussite passe par cela. Les coups de cœur de ces journées seront : l’affirmation de Séverine, le courage de Solène, l’application de Léa, la faim de basket de Tom et Hélène, et surtout les défis que Paul a relevé face à Mathieu Botte.

Gérard.