Issoire avait surpris en début de championnat en dominant les rouges d’Orcines à domicile. La revanche s’annonçait intéressante d’abord sur le plan comptable (2 équipes ex-æquo en championnat)  mais aussi pour se jauger collectivement et individuellement face à des joueurs qui ont pu jouer à plus haut niveau .

Après une  minute d’observation remplie de maladresse de part et d’autre, Orcines allait prendre la tête pour ne plus jamais la quitter. Plus en jambe et profitant des bévues issoiriennes, les locaux creusaient rapidement l’écart. Des replis défensifs douteux, des duels trop facilement perdus et des fautes personnelles prises trop vite perturbaient les bleus et semaient le doute dans les têtes de quelques issoiriens.  Les hommes de M. Dabert, déterminés à laver l’affront du match aller, surclassaient leurs homologues en terme  d’adresse et dans chaque duel. Le premier quart temps à sens unique s’achevait avec 15 points d’écart entre les deux équipes.

L’alternance défensive proposait par Issoire parvenait enfin à freiner les ardeurs locales. Plus défensif, ce quart temps permettait néanmoins à Martin Delanghe de se distinguer en attaque à plusieurs reprises pour alimenter la marque côté bleu. L’écart passait alors sous la barre psychologique des 10 points à la pause. (38-29)

Tout semblait alors possible, surtout que nos bleus avaient déjà démontré au cours de la saison leur capacité de réaction. Les 30 premières secondes dans ce troisième acte allaient figer les issoiriens sur place qui encaissaient un 9-0 incompréhensible. Le doute, déjà bien ancré dans certaines têtes, contaminait alors l’ensemble de l’effectif issoirien. Le tapis rouge ainsi déroulé pour Orcines, le match était plié. Les locaux, confiants, jouaient juste et collectif affichant sérénité et réussite en attaque et concentration défensive.

Le dernier acte semblait interminable. Une petite réaction issoirienne permettait de faire baisser légèrement  l’addition sans lui enlever cependant son important goût de sel…

Pas le temps néanmoins de gamberger puisque Issoire accueille dès ce vendredi Chamalières, équipe « poil à gratter » du championnat qui avait déjà donné du fil à retordre à nos bleus au match aller.