La défense de Beaujolais étouffe les Issoiriens (58-77).

L’embellie de la semaine dernière ne s’est pas confirmée à QUINCIE, et les basketteurs Issoiriens ont concédé une défaite assez lourde, mais d’une implacable logique. Les joueurs de DABERT n’ont jamais mené, tout juste obtenu deux égalisations (2-2, 11-11), avant de laisser partir leurs hôtes qui ont remporté tous les quarts temps.

Donc BEAUJOLAIS ouvrait le score par l’insaisissable GARGUET, et Bruno LEFEBVRE égalisait. Les recevants plus vifs en attaque s’offraient des entrées directes dans la raquette de l’USI, et faisaient gonfler le score (2-7). Les Issoiriens s’accrochaient, mais la maladresse leur coûtait des points facile, comme ce back door manqué par un Romain LHOSTE en difficulté. Menés 4 à 11, les Bleus, sous l’impulsion des combatifs BOULON et TOURGON revenaient pourtant au score (11-11), avant de lâcher du lest en fin de période, sous une rafale de lancers francs pour les locaux (14-19).

La deuxième période débutait sur le même rythme avec deux formations qui se neutralisaient. Pendant quatre minutes, les hommes de DABERT réussissaient à imposer un jeu d’attaque structuré et à contenir les assauts des vignerons. A 22-26, tout semblait encore possible. Contrariés temporairement dans leur attaque de la zone Issoirienne, les Beaujolais s’en remettaient à leurs tireur à distance, et AUJOGUES et VIGNON faisaient gonfler l’écart (23-31, 24-37). Chez les Bleus, l’adresse à distance qui avait fait la différence la semaine dernière, était hélas absente (4/18 sur la rencontre) et l’écart avait grandi à la pause (26-37).

La pause avait elle été salutaire aux Issoiriens ? La réponse venait après deux minutes de jeu. Le cinq Issoirien sur le terrain (CHATARD, LEFEBVRE, LHOSTE, BOULON et TOURGON) arrivait pendant quelques minutes à conjuguer défense efficace et attaque productrice. TOURGON volait 3 ballons et attaquait le cercle avec précision, BOULON s’imposait sous les panneaux, LHOSTE et LEFEBVRE scoraient à 3 points. Résultat : une belle remontée à 7 points devant un adversaire dans le doute (38-45). Hélas, la mécanique se déréglait avec les sorties de BOULON (3 fautes) et LEFEBVRE (douleurs lombaires). Les locaux profitaient du temps de réorganisation de la formation  Issoirienne et GEORGET redonnait à BEAUJOLAIS une avance de 13 points après 30 minutes (44-57). La chance des hommes de DABERT était passée.

Comme dans chaque période, les Issoiriens essayaient de revenir en début de période, avant de subir une accélération de l’adversaire pendant les 3 dernières minutes. Sans espoir de victoire, mais avec la volonté de limiter l’écart, François BRAUD, Mathieu ERIC et leurs coéquipiers résistaient (48-59, 51-61, 56-68), avant d’être de nouveau distancés par des locaux adroits sur la ligne de réparation (8/9 sur le quart), mais également dans la finition des actions entre intérieurs dans la raquette Issoirienne. Logique et implacable.

QUINCIE EN BEAUJOLAIS, salle Roger LAVARENNE,300 spectateurs environ.

Arbitrage : Messieurs GODFRIN et MAURE.

BEAUJOLAIS bat ISSOIRE 77 – 58 : 19-14, 18-12, 20-18, 20-14.

Pour ISSOIRE : 22 paniers sur 60 tentés, 13 LF sur 21.

ERIC  4  CHATARD 2   POMEL 3    LEFEBVRE 9 (10 rebonds)   BRUHIER 3   LHOSTE 3   GARRAUD     BRAUD 7   BOULON  10   TOURGON  17.

Pour BEAUJOLAIS : 27 paniers réussis sur 50 tentés, 19 LF sur 27.

AUJOGUES 7   VIGNON 7   ROUSSET 8   LOTHEAL   SANCHEZ 3   GAUDIAU 8   AGATENSI 4   PICARD 9  GARGUET 30   DIATTA 1.

Patrick