DECINES-CHARPIEU 73 ISSOIRE 60

Triste soirée pour les Issoiriens dans la banlieue Lyonnaise avec une nouvelle défaite, pas illogique bien sûr puisque concédée chez le leader, mais surtout en raison des conséquences comptables découlant des victoires d’Agde et de Lagresle.

En déplacement chez le premier de poule, plus que jamais en position de force pour monter en N2, les hommes de GHARIB s’attendaient à une chaude réception dans une salle bien garnie. Rien de tout cela en réalité, avec à peine une petite centaine de spectateurs et une toute petite ambiance.

Privés de julien BOULON pour raison professionnelle, les Issoiriens entraient de bonne manière dans la partie, sans se laisser déstabiliser par la différence au classement. Malgré une grande différence de taille sur tous les postes, les joueurs de l’USI profitaient de l’adresse de Romain LHOSTE et de NSOKI pour faire la course en tête (6-2, 11-8), avant de se voir infliger une faute antisportive ultra sévère qui cassait leur élan. Les Lyonnais en profitaient pour repasser devant avec la présence de l’imposant LAWSON-HELLU dans la raquette (13-16, 16-20), avant un dernier missile à 3 points de LHOSTE qui remettait les Bleus en tête après 10 minutes (22-20).

Changement de physionomie après les 2 minutes de repos avec une équipe locale qui attaquait la manche avec beaucoup plus d’agressivité. Malchanceux, les hommes de GHARIB comptaient 3 blessés en 2 minutes : NSOKI (genou), BRUHIER (coup de coude au visage) et LEFEBVRE (coup sur le tibia). La sanction au score était immédiate et les locaux prenaient le large (22-29, 25-32, 28-34). Mais bien calés sur leur défense en zone, les Issoiriens provoquaient quelques tirs ratés chez les recevants et revenaient au score grâce à l’activité de COSTELLA, CHATARD et LHOSTE (37-37 à la pause).

Au retour des vestiaires, il était clair que l’USI allait devoir se passer de Bruno LEFEBVRE pour le reste de la partie. Par ailleurs, la troisième faute sifflée en LHOSTE après 90 secondes de jeu renvoyait l’ailier de l’USI sur le banc. Malgré l’application et la combativité des autres issoiriens, la partie basculait en faveur des Lyonnais. Si l’accès au secteur intérieur était bien cadenassé par la zone mise en place par GHARIB, les artilleurs de DECINES parvenaient à scorer à distance. NOVELLI et PASQUE se mettaient en évidence et la différence se faisait immédiatement (39-47, 41-53). Avec 10 points de retard (43-53) à la fin de la troisième manche, tout était encore possible, mais on sentait que la machine Lyonnaise s’était bien mise en place.

Et effectivement, les locaux reprenaient rapidement 15 points d’avance grâce à leur adresse en périphérie (43-58), et grâce au manque d’adresse des Issoiriens, en particulier dans l’exercice des lancers francs. Nonobstant cet état de fait, les joueurs de l’USI s’accrochaient, se battaient sur tous les ballons et revenaient à quelques points des leaders (55-60). Hélas, la cinquième faute injustifiée sifflée à LHOSTE à 5 minutes du terme scellait le sort des Issoiriens. Le jeu bien rodé des Lyonnais se concluait par des tirs faciles bien maîtrisés et un 10/10 aux lancers francs qui concluait le sort du match. Les efforts de POMEL, CHATARD et COSTELLA permettaient de limiter l’écart final, mais les recevants, plus complets,  remportaient logiquement cette rencontre, dans laquelle une nouvelle fois, les Issoiriens ont manqué d’adresse à distance et parfois de concentration dans le dernier geste.

Une partie encourageante, mais au résultat comptable imparable.

DECINES-CHARPIEU, Gymnase Emile Zola, 80 spectateurs environ.

DECINES-CHARPIEU bat ISSOIRE  73-60 : 20-22, 15-13, 18-8, 20-17.

Arbitrage de Messieurs ALBERT et DAHANE.

La marque :

ISSOIRE : 18 tirs réussis sur 54 tentés, 19 LF sur 36 tentés.

ERIC    CHATARD 11   POMEL 1    LEFEBVRE 4   BRUHIER    LHOSTE 27   NSOKI 7    COSTELLA 8     JAMIN 2   VIALLARD.

DECINES-CHARPIEU : 21 tirs réussis sur 58  tentés, 22 LF sur 26 tentés.

JERRIN 2   COLOME   WIRANE 5   NOVELLI 14   RENOUD 3   PASQUE 17   YAVUZ 9   DORAZIO 4   LAWSON-HELLU 16   HENZMANN 3.