Le déplacement à CHAMALIERES était redouté par les supporters issoiriens, la difficulté de la tâche a été à la hauteur de l’attente.

Comme souvent CHAMALIERES a dominé son entame de match à domicile, réussissant un départ de match parfait, avec en plus l’adresse en prime. Articulé comme d’habitude sur une défense de zone, la troupe de Ludo SOZEDDE s’envolait d’entrée de jeu pour mener 23/10 à la fin du premier quart.

La deuxième manche voyait les hommes de SAVIGNOL entrer dans le match, mais sans être transcendants. Jouant au ralenti, les Issoiriens butaient avec régularité sur la 1.3.1 chamaliéroise, l’accès de la raquette leur étant très difficile.Revenus une fois à 5 points, les bleus laissaient de nouveau filer leurs hôtes, qui conservaient 12 points d’avance à la pause grâce un à bon passage de FRADET ( 49/37 ).

Le retour des vestiaires laissait d’entrée pressentir un léger mieux dans les rangs issoiriens. Légèrement plus mobiles et surtout plus adroits, car prenant des shoots en rythme, Romain LHOSTE et Bruno LEFEBVRE faisaient souffrir la zone chamalièroise avec 4 missiles à 3 points. La vivacité des bleus commençait à poser des problèmes de fautes aux locaux, surtout aux joueurs majeurs ( BARRALON, TENA, FRADET ), mais les Clermontois s’accrochaient bec et ongles pour conserver 6 points d’avance à l’entame du dernier round ( 66/60 ).

Dans un climat passionné et avec le soutien des supporters issoiriens plus efficaces, le dernier quart voyait le sort de la partie s’inverser après encore 8 minutes de résistance des locaux. Peu à peu, les meneurs issoiriens prenaient l’ascendant sur leurs homologues et la sortie de FRADET libérait des espaces dans la raquette. La nervosité s’emparait du camp chamalièrois qui accumulait les fautes personnelles, envoyant régulièrement les issoiriens sur la ligne des lancers.Une fois de plus, le banc issoirien faisait la différence, au moment des sorties pour 5 fautes. Après une égalité à 71, les Bleus prenaient le match en main et ne le lachaient plus jusqu’au terme, creusant même un écart très large par rapport à l’intensité de la résistance chamalièroise ( 74/84).

Une marche de plus !